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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 13:43

 

 

 

 

                     Entre les Baux de Provence et Maussane.

 

                                            Un peu d’histoire,

 

Alpilles. 20.02.2011. Vue de la citadelle des Baux

 

                                              Vue sur les ruines de la forteresse des Baux

                                                     

       Les Baux de Provence ‘’Balciun Castrum‘’ pour les puristes, sont peuplés depuis l’Antiquité. A une époque, la maison des Baux, par l’influence et la personnalité de ses seigneurs rebelles et guerriers fut une grande dynastie qui marqua l’Histoire de la Provence. Son territoire appelé : Les terres Baussenques, comptait pas moins de 79 villes ou places fortes, dont certaines se situaient en Italie.

       Au XIII siècle, les Baux recensait près de 3000 habitants, pour moins de 400 aujourd'hui.

      En 1642, après moultes controverses et rebellions, la seigneurie des Baux est donnée à Hercule Grimaldi en retour de son attachement à la couronne de France. Depuis cette époque, ses descendants ont le titre de Marquis des Baux. Le Prince Albert de Monaco en est l’actuel détenteur.

     C’est après la seconde guerre mondiale que le village retrouve sa vocation touristique et culturelle grâce à l’arrivée de Raymond Thuillier. Amoureux du site ce Lyonnais,  homme d’affaires affranchi, artiste peintre sur la fin de sa vie, ouvre le célèbre ‘’Outau de Baumanière’’ dont la renommée gagne rapidement un rang international. De nombreux monarques et chefs d’états ont séjournés ou séjournent de nos jours dans cette célèbre maison étoilée.

       Des spectacles médiévaux en période estivale, la cathédrale d’images, théâtre logé à l’intérieur d’une carrière creusée au profond de la roche, attirent des milliers de visiteurs par an.

       La commune des Baux figure parmi les plus beaux villages de France. Il est jumelé, entre autre, avec Bonneval-sur-Arc, autre village classé, qui lui se niche au pied du col de l’Iseran.

                                   Notes prises, pour l’essentiel, sur la toile du net.

 

      Il est temps maintenant de vous présenter le groupe des Esclops. Je rappelle pour ceux qui l’auraient oublié, que les Esclops sont des chaussures en bois appelées également sabots. L’ancien garçon vacher que je fus sur le plateau Ardéchois fin des années 40 en a porté gamin. Ils étaient loin d’offrir le confort des pantoufles de salon !!

       Pour revenir à ce groupe, il réunit, pour la plupart de ses membres, des anciens hospitaliers. Ce dimanche 20 Février 2011 était l’une de nos sorties pour laquelle je portais la casquette de ‘’guide’’. Elle s’affiche comme une randonnée mi-sportive, mi-balade, car les Esclops, pour marcher, disons le, ne sont pas des foudres de guerre. En effet, nous sommes là pour le plaisir et non pour la défonce. Nous refusons, par  principe d’économie de notre personne, à nous époumoner dans des courses folles. Respirer seulement nous suffit, et...... j’entends à demi mots pendant que je rédige mon papier, .... et pourvu que ça dure !!!.

      Autant vous dire qu'il n’y a pas eu  d'affolation pour faire notre tour. Un peu plus de 12 kilomètres au compteur du podomètre de notre président pour cette journée de détente tout de même sportive, n’ayons pas peur des mots !

 

  Alpilles. 20.02.2011.

 

     

                                           Deviner qui est le  Président des deux !! 

                                            

       Le plaisir doit rester celui de nous retrouver, les performances n'étant plus de nôtre âge. Nous veillons à ce que chacun  trouve son compte dans le programme de nos sorties, la recherche du temps perdu n'est pas notre quête.

       A quoi sert de courir, quand ce dernier n’est plus à associer à une quelconque efficacité ou à la notion de rendement. Le retraité doit bannir de tels mots de son vocabulaire. Les Esclops, dans le cadre de cette activité, sont devenus les ténors de la maxime : Rien ne sert de c....et de rajouter, pourvu que les femmes aient pensé au gâteaux du gouter !!!

       Hé oui, l’arrivée aux voitures voit se déployer serviettes et gobelets pour un moment de convivialité préparé par ces dames qui savent combien leurs hommes ont besoin d’attentions !

       Mes élucubrations m’ont fait perdre le fil de ma mission qui est de vous parler de notre balade. Alors, d’un pas qui se veut celui d’un sénateur, en référence à leur lenteur inhérente à leur moyenne d’âge, je vais vous raconter ! ..

      Au nombre d’une quinzaine, nous sommes partis du sommet de la montée des Baux par Maillane, juste avant de basculer sur le Val d’Enfer. Le début se fait sur la crête, la où le mistral par jour de colère est capable d’arracher la queue aux ânes tellement il peut être ravageur. Fort heureusement pour nous, ce jour là, il fut indulgent et ne souffla point au risque de nous porter préjudice !. Cependant, par prudence, et dés le premier vallon jugé à l’abri par quelques yeux experts, changement de direction pour nous engouffrer sur un sentier bordé de pins et de genets épineux, agarus  en langue provençale.                            

      Des cyprès qui dépassent tout ce qui les entourent d’une bonne hauteur sont là, tels des sentinelles au garde-à-vous. Ils semblent vouloir nous indiquer le chemin au cas où....La végétation est verdoyante, contraste surprenant en comparaison de l’été où un soleil écrasant vient en quelques semaines griller les herbes rases qui avaient réussies à pousser entre les cailloux. A la sortie de la combe, la vigie de surveillance des risques d’incendies nous invite à monter à sa hauteur pour un point de vue sur Fos sur Mer, face sud et les contreforts des Alpes pour le nord. Ensuite, le chemin des Lombards nous entraîne en direction

 

 

                                       Alpilles. 20.02.2011.La vigie.

 

de Maussane, via le Mas de la Dame. Vignobles et oliveraies occupent des sols qui ont vu depuis deux décennies renaître une agriculture florissante. Le régime méditerranéen pour son huile et un travail serieux effectué pour l’amélioration de la vinification, expliquent ce nouvel essor. Des amandiers en fleurs décorent la campagne. A leurs pieds, timidement le romarin pointe de petits bouquets de ce bleu particulier qui fait batailler les peintres pour en saisir le coloris.

 

                                     Oliveraie près du mas de la Garde

 

                                Alpilles. 20.02.2011.     

 

      Le temps du pique-nique, moment sacré du rando-baladeur est réclamé par les plus affamés. Bien calé à l’abri d’un petit vent froid, pendant que les uns déballent saucissonnades et salades diverses, Daniel, l’autre Daniel, fait le tour des cantines pour nous proposer un vin rouge sorti de derrière les fagots. Si les Esclops ont parfois le pas lent, certains dont je tairai le nom, ont la descente rapide. C’est bien connu, l’effort, même à dose raisonnable, nécessite un bon entretient des rouages mécaniques dont certaines pièces, chez les anciens, commencent à grincer !  La fin du repas voit arriver ces dames avec leurs pâtisseries et chocolats, supplice de Tantale pour le gourmand que je suis, mais c’est décidé, le régime sera pour demain !

  

 

Amandiers en vaucluse

                                                                    

                                                             L'amandier

 

              Les fesses et les jambes un peu plus lourdes, il nous faut repartir car subitement le temps menace. Nouvelle grimpette pour récupérer le chemin de crête. Certains de mes camarades sont à la limite d’organiser une manif pour dépense physique au delà du tarif syndical. Je n’en crois pas mes oreilles. Alors que je leur vante les mérites du paysage dans lequel nous évoluons, ils revendiquent le droit à un retour aux voitures sur un sentier qu’ils veulent plat. Foudre ou pas foudre de guerre, il va falloir remonter, nos véhicules sont de l’autre coté du versant. Le pas, lentement je souligne, reprend du chemin et c’est à cœur vaillant que le groupe retrouve son ardeur pour enfin boucler l’itinéraire. Perché sur son promontoire, le village des Baux indique la fin du voyage.

 

 

  Alpilles. 20.02.201.

 

                                                         Bizarre.....  

 

       L’originalité de sa roche percée de mille trous, l’histoire de ces lieux qui remonte bien avant l’ère chrétienne, font de ce site de plein air l’un des plus visités de France. Il est pour nous, qui venons en voisins, un terrain de promenade idéal avant les grosses chaleurs d’été. Il reste, et malgré la connaissance que l’on croit en avoir, un endroit à découvrir.     

      Bon vent à mes amis des Esclops et à....        Bèn lèu..............

 

       A bientôt en langue audible  ....pour les non Provençaux !

 

 

 

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commentaires

J
<br /> Bonsoir Marcel.<br /> J'ai encore fait une faute de français. Je suis impardonnable de ne pas me relire.<br /> Tant pis, je ferai un effort la prochaine fois.<br /> Bonne soirée et bon week-end. Je suis à Limoges pour quelques jours. Amitié jackie<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bonsoir Marcel,<br /> Merci pour cette belle promenade dans ce site plein d'histoire que vous avez su décrire. Bien assise devant mon ordi, moi qui ne sait pas marcher, j'ai pu profiter de ce beau paysage, vous savez<br /> entrainer tout ce petit monde, et moi par la même occasion.<br /> C'est un endroit magnifique, vos photos le prouvent, mais il faut savoir regarder, la description est bien écrite et vous savez la faire partager.<br /> J'espère que votre groupe a apprécié la randonnée et même le pique nique qui devait être convivial.<br /> A bientôt pour d'autres sorties.<br /> Amitié jackie<br /> <br /> <br />
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