Du pays des Vikings... à la Norvège d’aujourd’hui. Suite.
Oeuvre exposée dans le hall de l'aéroport d'Oslo.
Petit retour.
Ce dimanche 24 juin, arrivée par un vol d’Air France à Oslo-Gardermoen, aéroport construit en 1994 pour les jeux de Lillehammer. L’ancien, complètement démantelé depuis, se trouvait en ville, à proximité du fjord d’Oslo. Situé à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale, nous traversons des champs de cultures céréalières avant d’aborder une zone industrielle, comme il s’en trouve à la périphérie des villes.
Surprenant, les bords de cette voie rapide sont absents de panneau publicitaire. À signaler que tout au long des 4000 kilomètres effectués en autocar, nous ne verrons pas de pancarte, pas de surface peinte vantant tel ou tel produit ou marque. La lecture de la signalisation, celle des panneaux, nombreux, affichant la vitesse à ne pas dépasser, présentent, ainsi, une lecture plus claire au profit de la sécurité.
La visite organisée d’un quartier de la ville, visite marquée à l’attention des sculptures particulières de Gustav’ Vigeland exposées dans le magnifique par Frognier, terminera cette journée.
Oslo à l'heure d'aujourd'hui.
Immeubles en bois, vestiges du passé, précieusement conservés.
Complicité fraternelle.
Représentation énigmatique de l'oeuvre de Gustav' Vigeland.
Pour la note voulant relever les particularités....norvégiennes: Photos sur les toilettes payantes. Je sais, évidemment, que les toilettes sont payantes ailleurs qu'en Norvège, Mais les installations, ici, sont... particulières.
Distributeurs de bonbons...non pissotières à tirelire !
Péage pour se rendre à la pissotière !
Visiblement ça presse et il n'a pas la monnaie !
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Du pays des Vikings.... à la Norvège d'aujourd'hui.
Suite
Lundi 25 juin. Après une nuit, qui je le précise, ne sera jamais noire, nuit passée dans un superbe hôtel situé dans la proximité d’Oslo, nous découvrons en quoi consiste un petit déjeuner norvégien. Tout est là, en place, pour faire un repas gargantuesque. Toutes et tous, à quelques exceptions, dont je suis, semblent apprécier le menu qui se décline à l’infini. Personnellement, la seule odeur du saumon et des harengs fumés, mais également le fumet du ragoût aux haricots me soulèvent le cœur à cette heure matinale. Fort heureusement, du café, des viennoiseries, des biscuits et de la confiture sont là pour les non adeptes de cette mise en bouche réservée aux Vikings. À l’écart des relents que mon nez n’apprécie pas, c'est ainsi que le matin je vais me retrouver en compagnie des allergiques au petit déjeuner norvégien!
Chacun, rassasié du choix de leur assiette, du contenu de ma tasse pour ce qui me concerne, nous partons en transfert pour l’aéroport d’Oslo. Envol pour Alta dans un Boeing au nez rouge d’une jeune compagnie norvégienne.
Alta: est une ville située dans le comté de Finnmarck, sur les rives de la Altafjord.
Dans la périphérie d'Alta.
Elle est la plus grande ville située à l’extrême nord de la Norvège. Elle accueille de nombreux universitaires. Elle est réputée pour ses mines d’ardoise. La région alterne entre paysages forestiers, montagneux et côtiers.
On peut y admirer les pétroglyphes de Hjemmeluft, preuve du peuplement de la région dès 4 200 et 500 avant notre ère. Ces dessins rupestres attestent donc de la présence d'une activité humaine dans l’extrême nord de l’Europe à l’époque préhistorique.
Peter et son humour. Au moindre rayon de soleil, il se coiffait de ce chapeau de paille acheté à... Béziers !
La visite du site rupestre terminée, l’autocar de Peter, notre chauffeur suédois, reprend la route en direction du Cap Nord. Près de 250 kilomètres seront parcourus au travers de magnifiques paysages montagneux, de falaises bordant les fjords, de torrents et de cascades. Nous y verrons, en récupération, avant leur tournée consacrée à la distribution des jouets, les rennes du Père Noêl en grand repos.
De nombreux tunnels également, dont certains passent sous des bras de mer jusqu’à 250 mètres de profondeur, permettent à la route de passer d’une île à l’autre pour, plus loin, retrouver le sol du continent. Avant que ne soient construits tous ces passages sous roche, le transbordement des véhicules se faisait par ferry, ce qui allongeait considérablement la durée des trajets.
Espace éclairé d'une " aurore boréale " anti
-stress.
À noter qu’à l’occasion de ce déplacement, nous allons passer sous le tunnel du Laerdal, 24 km 500, le plus long tunnel routier au monde à ce jour ( Le Saint Gothard, en Suisse est plus long, mais il s’agit d’un tunnel ferroviaire )
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Du pays des Vikings à la Norvège d'aujourd'hui.
Suite.
Avant d’atteindre le Cap Nord, nous prenons possession de notre chambre à Kamoyvaer ( écrit à la française, comme je l’ai fait jusqu'à présent, l’alphabet norvégien comprenant des lettres aux accents et notations particulières que le clavier français ne peut pas poser.) Il s’agit là d’un gigantesque ensemble et dernière construction avant de toucher ” le bout de la terre”.
C’est après un buffet à la norvégienne que nous reprenons la route à 22 heures pour aller chercher notre diplôme de “Capordien” et espérer voir le soleil de minuit. De nombreux cyclos-campeurs, les sacoches bourrées jusqu'à la gueule, en finisent de leur raid infernal sur une route qui n'en fini pas de ses lignes droites à la pente dépassant parfois les 10%.
Minuit sous la pluie.
Minuit quarante... Le ciel devient à nouveau bleu.
Le cap Nord est situé sur Mageroya, île norvégienne du comté de Finnmark, et fait partie de la commune de Nordkapp. Il s'agit d'une falaise de 307 mètres de haut, dominant les océans atlantique et Arctique ; il marque la limite entre la mer de Norvège, à l’Ouest et la mer de Barents à l’Est. Comme le reste de l'île, le paysage est composé de toundra, vierge d'arbres.
Le cap est situé par 71° 10′ de latitude nord. Bien qu'il ne soit pas le point le plus septentrional d'Europe, il l'est souvent considéré à titre symbolique du fait du caractère majestueux de son environnement. Sur Magerøya, le point le plus septentrional est Knivskjellodden, un cap situé à l'ouest et à 1 457 mètres plus au nord. Il est cependant d'une altitude moins élevée et ne présente pas un caractère aussi majestueux !
Au fond, le vrai Cap Nord. Trop petit espace pour en faire un lieu d'accueil de dimension touristique!
À cette latitude, le jour polaire dure deux mois et demi chaque été. Au cap nord, le soleil de minuit est visible du 13 mai au 29 juillet. Du 18 novembre au 23 janvier, le soleil ne se lève pas, c'est la nuit polaire. Le jour se limite à quelques heures d'une lueur blafarde.
Grand moment que celui de fouler un sol qui s'arrête brutalement pour plonger 300 mètres plus bas et disparaître sous une eau sur laquelle, plus loin, flottent des icebergs. Ce type de lieu a, sur moi, le grand bavard, une influence que je ne sais pas décrire mais qui me pousse à l’isolement. Qui m’entraîne à des réflexions muettes, dont certaines me surprennent à en constater un doux larmoiement.
Il est là...près de minuit.