En allant vers....../
Mon Cheminement ,
D’abord passionné par la photo au temps de la bonne pellicule argentique, je suis venu à la peinture il y a une vingtaine d’années. Il y avait, à cette époque, dans mon entourage un camarade qui réalisait un travail pour lequel je manifestais un intérêt qui ne lui a pas échappé.
Contrairement à beaucoup d’artistes, Bernard M, m’accepta prés de lui. Il est, sans conteste possible, à l’origine de mon départ vers la toile, cet autre support destiné à fixer ce que l’œil s’autorise à voir.
Avignon: Vue du pont St Bénézet et du Palais des Papes.
Dans la peinture, j’aime le coté artisan. La matière, le matériel, font de nous des manuels, catégories de personnels pour lesquelles j’ai une tendresse particulière. Le peintre est à la fois réalisateur et acteur, avec pour support sa toile et pour texte l’horizon qu’il a choisi de fixer. L’interprétation qu’il peut faire de ce que son œil a sélectionné, lui laisse tout un espace propice à la création.
Le choix d’être paysagiste figuratif s'est naturellement imposé à moi. La lavande, les vignes, les tournesols figurent en bonne place dans mes réalisations. La campagne que j’affectionne peut être également celle où pousse l'olivier et où fleurit l’amandier. Dans mes tableaux l’on peut aussi y voir au milieu d’un champ de coquelicots le cabanon traditionnel qui sert d'abri au paysan surpris par l'orage d'été.
Le Mont-Ventoux, ce géant de Provence que le cyclotouriste que je suis connaît bien, je l’ai couché de nombreuses fois sur le lin, décoré, entouré de mille précautions, comme pour lui confirmer l'attachement que j'ai pour lui.
A moins........... qu'il s'agisse de l'une des malices de mon inconscient, qui, pour les suées qu’il m’a fait prendre, auraient poussé, guidé mes pinceaux à vouloir me l'approprier, à vouloir le rendre plus facilement accessible. A le vouloir à ma guise !
Ma palette, qui me range, pour certains critiques dans la catégorie des coloristes est, effectivement, chargée de références vives. Mes débuts furent à l’huile et c’est en passant à la peinture acrylique que l’évolution vers des tons plus marqués m’apparurent alors comme une évidence.