Il s'agit d'un blog dont l'objectif principal sera de présenter mes occupations de loisir. Mon travail d'écriture, ma peinture, ainsi que ma passion pour le sport,dont je m'apprète à commenter certains souvenirs.
Historique.
J'ai, dans un temps ancien qui me fut parfois douloureux, gribouillé quelques mots sur ce que m'inspirait la lune. J'étais alors infirmier militaire, basé à Biskra en Algérie, dont la période s'est étalée de 1959 à fin 1960.
Mes nuits d'insomnie, de languitude, mes moments de tristesse, m'amenaient à sortir de ma chambre pour aller scruter le ciel. Je prenais alors à témoin la lune, l'imaginant pouvant me servir de messagère afin de communiquer avec les personnes qui me manquaient cruellement. J'avais 20 ans ...
Dernièrement, une photo de l'Astre en remis en mémoire mon histoire avec la lune . Je vous en livre ces quelques déclinaisons.
Lune,
Photo empruntée.
Qu’il est bon de rêver où la nuit vous emporte, Vous ramenant chez vous, où sont vos souvenirs. À mille lieues de là, je la sais sur la porte, La Lune, ma lumière, me la fait voir sourire.
Je sais qu’à mille lieues, comme moi, elle veille. C'est d'un acte passé, que les choses se font. Que nos regards se doivent fixer l’astre céleste. Pour, qu'ainsi, nos pensées se joignent à l'unisson.
Je parle là, d’un temps où bien loin de chez moi. Envoyé en mission pour rétablir de l’ordre. Je fus, encore enfant, transformé en soldat, Pour servir ma Patrie, sans en comprendre l’ordre.
C’est ainsi que le soir, quand se taisaient les armes, Qu'assis, je regardais, dehors briller la lune. Et sachant que ma Mère, elle, aussi, la regarde, Mon coeur alors moins gros venait sécher mes larmes
Ne riez pas de moi, vous qui n’étiez point né. La Lune, pensez vous, mais c’est fou, quelle idée De croire que par Elle, l’on peut, jusqu’à penser, Que j'ai pu y voir, loin, de ce dont je rêvais.
Oui, ne vous en déplaise, quand les soirs de noirceur, De ceux où rien ne va, à ceux que l’on enterre, Mon salut fut la Lune, qui grâce à sa candeur, Me conduisait la nuit, y rencontrer ma Mère. Marcel Tauleigne
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