Un petit tour en Ultra-léger-motorisé ( U.L.M )
''Notre Nynja'' Photo de Brice .
Brice, mon pilote.
Cette sortie en U.L.M avec Brice fut décidée pour la première semaine d’août. Cet été, n’offrant pas tous les jours une fenêtre météo favorable pour cet envol au dessus des Monts de Vaucluse, méritait que je sois ponctuel à mon rendez-vous. Un filet de brume seulement, laisse deviner au photographe que je veux être, quelques soucis quant à la netteté des clichés à venir.
Brice, que j’ai connu en qualité de compagnon de chorale dans le pupitre des ténors a, outre son registre vocal, cette corde à son arc qui est de voler. Où plus exactement de pouvoir faire voler ces engins des temps modernes que sont les ultras-légers-motorisés.
Carpentras et son aérodrome Edgard Soumille ont été nos points de ralliement et pour moi la rencontre avec ce petit avion Nynja……, bien que pour les puristes, avion se rapportant à ce type d’appareil reste impropre.
Photo de Brice.
. Si j’ai volé plusieurs fois sur des avions de ligne, sur un tout petit appareil comme le Cessna 172 au départ de Carpentras que pilotait un surprenant garçon de moins de 17 ans, si j’ai fait quelques sorties en hélicoptère dans le cadre de missions sanitaires alors que j’étais infirmier militaire en Algérie, je n’avais jamais été mis en situation de pouvoir monter dans un U.L.M. L’invitation de Brice n’étant pas tombé dans l’oreille d’un sourd, me voila installé dans l’habitacle de ce qui m’a été dit et répété ne pas être un avion, bien que pour moi, je ne sache pas en décrire ce qui en fait la différence.
Auparavant, c’est avec une certaine curiosité que j'ai regardé Brice faire la visite pré-vol du Nynja. Tous les organes extérieurs de l’appareil sont passés au crible fin. A la fois par le canal de la vue et celui du toucher. Je suis incapable d’en décrire leur fonction et leur nombre, mais la méthode m’a impressionné. Vint ensuite la visite des appareils de contrôle se trouvant dans le cockpit, la réserve de carburant …….etc......
Brice .............l'hélice............elle est bien attachée ?
Brice vérifie que les ''pendules'' du tableau de bord soient bien à l'heure !
Visite des ailes.....Brice. Important....les ailes.!
Sans avoir pu en rester à la taille de guêpe de mes vingt ans, et que bien m'en soit gardé d'avoir pu limiter mon excès pondéral à la norme du raisonnable, le siège baquet dudit aéronef a eu quelques difficultés à pouvoir accepter ce qui me sert à m’asseoir. Il faut également avoir conservé un peu de souplesse pour arriver à prendre place dans l'habitacle, positionner ses jambes entre ce qui m’a semblé être un double du manche de pilotage, et auquel il m’est demandé de ne surtout pas en gêner les manoeuvres.
Le système de communication sur les oreilles, sans lequel il n’est pas possible d’échanger avec le pilote, me voila équipé pour assister dans de bonnes conditions à ce qui va devenir mon premier décollage à partir de ce drôle d’engin volant.
Photos de Brice
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Historique sommaire de l’aérodrome Edgard Soumille de Carpentras
duquel nous sommes partis
Photo empruntée au net.
1911 : Première fête aérienne sur l'hippodrome St Ponchon organisée par la société "Avia Française". À cette occasion Emile Obre et Alfred Ligier réalisent, entre deux averses, des vols de démonstration devant des milliers de spectateurs.
1912 :: Création du premier "Aéro-club Carpentrassien" dont le but sera d’encourager le développement de l’aéronautique et d’organiser une ou deux fois par an des journées d’aviation……./…./
1947 : C’est un aérodrome de 35 hectares sur 1500 mètres de long qui ouvre ses portes. Pendant quelques temps le fret en fut l’activité principale avec un Junker qui livrait les fraises de Carpentras vers l’Angleterre en 4 heures ! Sous l’impulsion de Messieurs Recordier, Lange, du Président Pébre et du chef pilote Edgar Soumille, le premier avion est acheté. C'est un Luciole qui, le soir venu, fermait ses ailes pour se mettre à l’abri de temps incertains. Il ne reste pas longtemps seul, un Stinson et un Piper-Cub viennent à ses cotés dans le hangar tout neuf bientôt rejoint par un Tiger Moth.
Le nom de l’association va évoluer au fil du temps. En 1949 le site devient l'Aéro-club Carpentras-Pernes. Fêtes aériennes, parachutisme, vol moteur, vol à voile, l’activité bat son plein.
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L’aérodrome aujourd’hui : Sommaire.
Plus de vols commerciaux. Les fraises de Monteux et de Carpentras sont acheminées à Rungis dans le courant de la nuit en camions frigorifiques. Pour l’Angleterre et pour ailleurs, l’aéroport d’Avignon s’en charge.
L’aérodrome de Carpentras héberge l'Aéro-club du Comtat Venaissin, association loi 1901.
Cet aéro-club est agréé auprès de la FFA ( Fédération Française Aéronautique ) et peut, à ce titre, délivrer des licences FFA. De plus, grâce à cet agrément, il peut proposer des Bourses Fédérales pour aider les jeunes pilotes.
Chaque année, de nombreuses heures de vols sont effectuées par ses membres sur les avions qui composent la flotte du club. Plus de 2200 heures de vol ont été réalisées en 2010, et 2288 heures en 2011, ce qui montre l'activité grandissante de l’Aéro-club.
Installé sur l'aérodrome Edgar SOUMILLE à Carpentras, dans le Vaucluse (84), l'ACDCV ( aéro-club du Comtat Venaissin ) bénéficie d'un cadre agréable et favorable à la pratique de multiples activités, comme en témoigne la présence de nombreuses autres associations telles que :
L’association vélivole de Carpentras
L’association des constructeurs amateurs de Vaucluse.
L’association U.L.M de Carpentras.
Sur le terrain, au delà de son activité aéronautique, le club est un endroit convivial où les pilotes se retrouvent………même quand ils ne volent pas.
Le rêve que l’homme caresse depuis……..
L’homme tente depuis des millénaires à imiter le vol des oiseaux en cherchant un système reproduisant le mouvement de leurs ailes sans avoir encore réussi à y parvenir. En revanche depuis des décennies, il obtient de nombreux résultats dans le domaine d’engins volants ultralégers dont certains ressemblent effectivement à de grands oiseaux.
U.L.M de type pendulaire. Photo empruntée au net.
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Sommaire rappel du mythe d’Icare
Le songe d'Icare par Sergueï Solomko. Photo empruntée au net.
Dédale et Icare par Charles-Paul London. Photo empruntée au net.
Icare est le fils d'une esclave et d'un artisan nommé Dédale. Le père d'Icare a construit un labyrinthe pour Minos le roi de Crète, qui emprisonnait un minotaure à l'intérieur. Thésée, un héros de la Grèce Antique dont Ariane, la fille du roi Minos était amoureuse, a tué le minotaure et a réussi à s'échapper du labyrinthe avec l'aide d'Ariane et de Dédale. Furieux en apprenant la nouvelle, le roi décida d'enfermer Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe.
Incapable de sortir de celui-ci, Dédale décida alors de s'évader avec son fils par la voie des airs en se construisant des ailes pour pouvoir voler au dessus de la mer. Les ailes étaient fixées à leur corps avec de la cire. Avant qu'Icare prenne son envol, son père recommanda de ne pas voler trop haut pour que la chaleur du soleil ne fasse pas fondre ses ailes et de ne pas voler trop bas pour que ses ailes ne s'alourdissent pas à cause des embruns émanant de la mer. Dédale embrassa son fils avant de s'envoler en premier et Icare qui devait suivre son père dévia sa trajectoire et s'envola de plus en plus haut. Icare, désobéissant aux conseils que son père lui avait donné, vola trop proche du soleil ce qui fit fondre ses ailes. Le jeune homme tomba dans la mer en criant le nom de son père et perdit la vie dans cette mer qui porte désormais son nom.
La chute d'Icare par Carlo Saraceni. Photo empruntée au net
La chute d'Icare par Rubens. Photo empruntée au net.
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L’homme et son premier vol libre.
Monsieur et madame Rogallon. Photo empruntée au net.
Première aile flexible de Rogallon. Photo empruntée au net.
1936: L'aile de Rogallo: Evolution. Photo empruntée au net.
La première étape du vol libre est franchie en 1936 par l’américain Francis Rogallo qui fabrique la première aile de type delta. Le deltaplane tel que l’on peut le voir sous sa forme actuelle sera construit en 1972. En résumé, l’U.L.M est un produit originaire du deltaplane.
L’U.L.M est donc un produit issu du vol libre. Le Nynja quant à lui s’est construit sur les bases du Skyranger dont il a gardé la fiabilité mais en a amélioré le confort et l’esthétique.
Depuis les années 1980, l’U.L.M ne cesse d’évoluer en performance, en sécurité et en maniabilité. En France, ses pratiquants se compteraient aux environs de 15000 adeptes .
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Très rapidement, l'idée de s'affranchir du relief pour décoller par leurs propres moyens, poussa une poignée de pilotes de vol libre à adjoindre un moteur de tronçonneuse sur de simples ailes delta. Des pionniers comme les frères Pérès et leur bimoteur ou comme Roland Magallon et son Mosquito 210 ou encore comme Jean-Marc Geiser avec son Motodelta, mariage entre une aile Danis et un tricycle motorisé dont le premier vol eu lieu en 1974 et présenté au Salon du Bourget en 1975, ont ouvert la voie à d'autres machines construites sur le même principe. Les premiers ULM étaient des pendulaires. Le monde de l'ULM s'est énormément développé au cours des années 1980, conquérant chaque année de nouveaux adeptes.
1979. Le Mosquito de Roland Magallon. Photo empruntée au net.
La Fédération française de planeur ultra-léger motorisé ( U.L.M ) a été créée en 1989, soit une dizaine d'années après l'apparition des U.L.M dans l'espace aérien français. Association française de loi 1901, la FFPLUM gère le mouvement U.L.M en France et regroupe la majorité des adeptes de cette discipline. Elle est agréée par le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la vie associative. Elle bénéficie d'une délégation de l'état pour la gestion des activités U.L.M dans la pratique sportive. Elle est également inscrite au Code de l'Aviation Civile.
La Fédération représente le mouvement U.L.M auprès des pouvoirs publics. Elle est représentée au sein de la Fédération aéronautique internationale (FAI) et participe aux travaux de la CIMA (Commission Internationale de Micro-Aviation), organisme qui regroupe les différentes fédérations internationales d'ULM et gère les compétitions au niveau international ( championnats d'Europe et du Monde )
Un U.L.M multiaxe, comme le Nynja, est un aéronef sustenté par une voilure fixe. Il répond aux conditions techniques suivantes :
La puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace.
La masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et 450 k .pour les biplaces, ces masses peuvent être augmentées de 5 % dans le cas où l'U.L.M est équipé d'un parachute pyrotechnique de secours, ou de 10 % dans le cas d'un U.L.M à flotteurs. Le parachute et son installation répondent à des conditions techniques fixée par le ministre chargé de l'aviation civile. La vitesse constante minimale de vol en configuration d'atterrissage ne dépasse pas 65 km/h en vitesse conventionnelle.
Concernant mon vol découverte sur le Nynja, le système de sécurité est assuré par un parachute pyrotéchnique fixé à l'habitacle et pouvant être commandé en manuel en cas d'avarie pour en freiner la chute.
La pratique de l'U.L.M nécessite l'obtention du Brevet de Pilote U.L.M. Aucune visite médicale "Aéronautique" n'est exigée, il suffit d’un certificat médical de non contre-indication délivré par votre médecin. Il est exigé lors de la première inscription auprès de la Fédération U.L.M pour la délivrance de la licence/assurance FFPLUM. Le pilotage est autorisé dès l'âge de 15 ans, avec un accord parental pour les -18 ans. Après la réussite d’une épreuve théorique consistant en un QCM composé de 40 questions, le Brevet U.L.M est délivré à l’appréciation de l’Instructeur, généralement 25 heures de pratique. Il n'y a pas de minimum réglementaire pour les heures de vol ‘’solo supervisées’’ pendant la formation environ 5 h suffisent. Une bonne maitrise de la radio et une formation à la qualification de radiotéléphonie sera indispensable pour l’obtention du Brevet U.L.M. **Ensuite une dizaine d'heures de mûrissement, constitué de vols solo et de quelques navigations accompagnées de votre instructeur seront nécessaires avant d'obtenir à l’issue d’un test l’autorisation d'emport passager et ainsi devenir totalement autonome et d’avoir la satisfaction de pouvoir voyager et d’enfin emmener en vol votre famille et vos amis.
Pour les Pilotes brevetés avion ou hélicoptère, une simple photocopie du certificat médical Classe 2 et d’une licence valide FFA seront nécessaires. Les détenteurs de licences TT/PPLA/TTH/PPLH sont dispensés du théorique U.L.M. Le Brevet ULM (+ emport pax + radiotéléphonie) est généralement obtenu en quelques heures d’instruction, le temps de vous familiariser à une nouvelle machine et de démontrer vos capacités d’adaptation aux spécificités de l’U.L.M.
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Le Nynja avance au ralenti jusqu‘au point d'essai moteur. A la vue d'un trafic convergeant au sol, j'entends dans mes écouteurs Brice signaler qu'il restait en attente afin de laisser la priorité à l'appareil rejoignant le parking.
En direction du seuil de piste le Nynja est placé dans l’axe du ruban d’asphalte pour un alignement. Le décollage, relativement court, s'opére alors en souplesse.
Le temps est idéal. Le vent est presque nul. La chaleur de ce mois d’août reste supportable compte tenu de l’étroitesse de la cabine et de son périmètre en matière composite qui en augmente les effets du soleil.
388 pieds*, altitude sol du terrain de Carpentras.
Carpentras étant situé entre les zones militaires de Salon de Provence et Orange, implique au pilote d'avoir à tenir compte des altitudes à respecter. Le Nynja fait un long virage sur la gauche pour voler à présent en direction de la Fontaine de Vaucluse. Brice qui a fait un plan de vol en vue de satisfaire ma curiosité, tire sur le manche pour faire s’élever l'engin à 1600 pieds, de façon à rester en altitude de sécurité, sans toutefois monter trop haut pour ne rien perdre des détails de la géographie survolée.
Vu d’en haut, les routes et les chemins matérialisent dans leur fonction des lignes de vie entre les habitants. Leurs tracés, dont à première vue la géométrie parait anarchique, relient parfaitement les villes et villages entre eux, puis les fermes et les maisons que l’on distinguent éparpillées dans la campagne. Telle une grande toile d’araignée, dont la fileuse aurait perdu la maitrise de sa construction habituellement symétrique, une multitude de traits plus ou moins épais parcourent le sol.
Chacune, enveloppée dans un écrin de verdure, sagement rangée, des piscines au nombre impressionnant font au sol des tâches d’un bleu lumineux. Le paysage défile à une allure oscillant entre 140 / 150 à l’heure. Sur la droite, les Monts de Vaucluse dessinent des reliefs au pied desquels s’élèvent des localités semblables à des décors de crèches, dont certaines copies sont exposées dans les foyers provençaux durant la période de Noël . C’est ainsi que le Beaucet, Oppédes le Vieux, Gordes, Joucas et bien d’autre localités se retrouvent construites en miniature par les santonniers, où les maisons servent alors d’abris aux personnages bibliques, ainsi qu’à ceux de la vie civile.
La large représentation qu’offre la vue en situation de survol, conduit mon regard à faire un pied de nez au col de Murs tant de fois monté à vélo et qu’à l’instant je domine sans effort. Au loin, tel un phare naturel pour les pilotes, le Mont Ventoux se profile. Sans rechigner, le Nynja obéit aux gestes de Brice qui à son approche en élève petit à petit son altitude.
Bien que des efforts soient faits pour en limiter les dégâts, aux environs de Blauvac, la carrière de laquelle sont extraits les éléments pour faire du plâtre, met à jour une blessure géante faite à l’environnement.
Auparavant, immense, un champ de panneaux voltaïques sur lesquels le soleil joue de sa brillance, fait office d’intrus au milieu d’une forêt de chênes verts.
Je reste surpris à la vue de tous les chemins qui escaladent sur le dos des moindres reliefs. La Gabelle en est une démonstration. Chemins de randonneurs, de Vététistes, sentes faites par les animaux, dont les sangliers, dessinent au milieu de la végétation tout un ornement en forme d’arabesques.
Pour aborder le flanc sud du Mont Ventoux et bien qu’il ne soit pas prévu d’en survoler la cime, l’altitude de notre taxi vient d’atteindre les 5000 pieds. Flassan, Crillon le Brave défilent sous les ailes de ce drôle d’oiseau. Au loin, les Dentelles de Montmirail se caractérisent par leurs falaises devenues depuis l'apparition de la varape, le terrain de jeu des escaladeurs. Ils sont autant de sites qu’il me fait me fait découvrir autrement qu’en voiture, à vélo ou en chaussures de marche aux pieds. La visite de ces derniers s’ouvre là à 360 degrés, s’étalent pratiquement absents de tout horizon. Ce type de vol fait du passager, mais également du pilote, bien qu’il ait à surveiller nombre de paramètres à partir de son tableau de bord et son espace aérien environnant, des spectateurs privilégiés.
L’avion, pardon, l’U.L.M aborde à présent sa descente à partir de Saint Pierre de Vassols que nous survolons sous les 3000 pieds. A 2000 pieds, l’objectif à présent visé est celui de ‘’Carpentras Novembre Echo ‘’ pour intégration du circuit d'atterrissage main gauche, piste 31. Prato-plage se survole à 1400 pieds.
1200 pieds entre Saint-Didier et l'aérodrome, puis descente en ''finale herbe'' pour rejoindre le plancher des vaches.
Loin d’ambitionner le rêve d’Icare…et connaissant à présent les risques que peut entrainer le soleil à trop vouloir s’en approcher, en U.L.M ou à bord d’un petit avion, je retournerai sur cet aérodrome Edgard Soumille de Carpentras pour y faire quelques vols, histoire de regouter au plaisir de voir le monde d'en haut !
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Ce dimanche 7 septembre 2014 à Carpentras, sur l’invitation de Brice, il me fut permis de faire la visite d’une exposition R.S.A (Réseau du Sports de l'Air ) présentant de nombreux engins volants, dont certains U.L.M fabriqués dans les hangards de l'aérodrome par des pilotes constructeurs amateurs.
Un modéle en cours de construction
Présentation d'un modéle terminé.
J’ai pu assister à la pesée de certains d’entre eux en vue d'un contôle de leur homologation et du respect de leur certificat de vol. C’est ainsi que j’ai appris que pour un U.L.M monoplace, son poids ne peut excéder 315 kg parachute compris et pour un biplace 472.kg 500…parachute…… .
Souvenir, souvenirs…..L'atterrissage d’un Piper venant d'Avignon m’a ramené quelques instants en 1959 sur l’aérodrome de Biskra en Algérie où il était utilisé, entre autres missions, pour repérer le lieux idéal où implanter un hôpital de campagne en vue d’opérations militaires à venir ou pour celui d’un dispensaire destiné à soigner les populations civiles.
Le Piper : Souvenirs. Photo de Brice.
Pour conclure je veux appuyer sur la disponibilité des dirigeants et des personnes bénévoles de l'association U.L.M de Carpentras, de tous les amoureux du vol amateur dont l’accueil mérite d’être cité comme un exemple de civilité qu’il me plait ici à souligner .
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U.L.M............. Léger au point d'être manoeuvré au sol par un seul homme.
U.L.M G.1 de construction Morièroise. Photo de Brice
De la famille des U.L.M : Un autogire
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Notes: Les textes colorisés en bleu sont écrits à partir d'informations prises sur le net.
Les photos ne m'appartenant pas sont annotées en orange
Note: * Un pied = 0,mètre 3048.
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