Chapelle sur le sentier du Lautaret.
Photo. Josyane Tauleigne.
Marcher pour le plaisir de la découverte. Marcher pour entretenir cette fonction mécanique qu’aucun robot à ce jour n’est encore capable de reproduire dans sa globalité et précision.
Marcher pour ce que certains appellent la conquête de l’inutile ou marcher pour rien comme disent les réfractaires à l’effort qui ne s’impose pas comme une nécessité.
C’est cet ensemble, ce groupe de raisons qui animent chez moi ce besoin de me retrouver avec un sac à dos. Je retire toutefois "le marcher pour rien", car si mon objectif de départ n'est pas toujours précis, je sais pouvoir au long du parcours, y dénicher un intérêt.
Le besoin d’aller côtoyer les grands espaces dans lesquels j’éprouve un sentiment d’exister et de vécu comme ressenti nulle part ailleurs, reste l'un des moteurs de ma quête. Un paysage à trois cent soixante degrés, où le regard peut choisir ses frontières, représente pour moi un idéal, un monde ouvert à des voyages qu'il me plaît d'imaginer.
2009, Dans le Queyras avec ma Jojo
L'histoire du groupe avec lequel partager mes émotions, le spectacle que Mère nature façonne au fil des saisons, la rencontre avec la faune et la flore, le face à face avec certains caprices du temps, sont les éléments de cette passion qu’il me plaira de vous raconter.
La Provence, celle des garrigues et de ses plaines. Celle de ses sommets comme celui de la Sainte Victoire. Les Monts de Vaucluse, une partie de la Vanoise, le grand Mercantour, les Pyrénées, les Alpes et enfin l’Ardèche du plateau du Tanargue, du Mont-Gerbier-de Jonc, de La Croix de Bauzon, de La Souche et enfin celle de Burzet, sont mes terrains de souvenirs qu'à l'occasion, je veux bien vous faire partager.