Anniversaire: Deuxième étape
Départ pour Serres
Petit retour en arrière.
Invité par Hubert, je fais équipe avec Bernard et Patrick, ses amis, pour un séjour dans la Drôme que nous visitons à vélo. Ce " raid " avec sacoches et bagages se veut être un test pour évaluer les ressources cyclo-sportives restantes du septuagénaire avancé que je suis devenu depuis un anniversaire fêtant mes 75 ans !
Le temps de rééquiper mon vélo de ses sacoches !
Le gîte: S’il m’en coûta quelques jérémiades et contractures musculaires avant de pouvoir m’y reposer, il reste une bonne étape pour celles et ceux qui apprécient le calme et la campagne de caractère. En ce début d’automne le cadre y est verdoyant. De nombreuses fleurs décorent un jardin laissé en liberté quant à son organisation. Bien que chaleureux, l’abord se déroule en toute simplicité. Il a gardé l’authenticité de l’accueil paysan tel que je l’aime. La table est généreuse et l’hébergement, sans être luxueux reste confortable. L’ensemble réunit toutes les qualités d’un bon équilibre qualité-prix, soit 46€ pour la nuit et pour une prestation comprenant le repas du soir avec le vin, une chambre à deux lits, le petit déjeuner et le linge de toilette fourni.
Le repas du soir est pris sur une table d’hôte que nous avons partagé avec deux couples de randonneurs-marcheurs-cyclistes. Nous les retrouverons au petit déjeuner. A cette occasion il se parla du programme que chacun avait prévu pour la journée.
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Pour nous, il est temps de penser à reprendre la route. Sur cette étape, le col de Grimone se présente comme étant à la fois le clou du jour et le plus haut que nous aurons à franchir durant notre périple.
Le départ du gîte se fait dans une brume que le soleil peine à pouvoir percer. La descente nous oblige à rester sur les freins. La pente, prise cette fois dans le sens inverse ne s’est toujours pas adoucie. Avant même de rejoindre la D 93, abandonnée hier au soir pour une halte bien méritée, le ciel est devenu d’un bleu céleste. La journée s’annonce bienveillante quant à sa météo. Je suis moins rassuré sur les efforts à devoir fournir pour rallier Serres avant la nuit !
Nous roulons sur un faux-plat montant pour atteindre un promontoire baptisé le Clap de la Drôme. Quelques kilomètres après une légère descente, une petite route indiquant le hameau de Miscon nous fait remonter vers le nord.
Nous sommes sur une route fleurie.
Alors que je pensais avoir bien récupéré des efforts de la veille, les premiers coups de culs me mettent rapidement dans le dur. Je suis loin d’être à mon aise. Aujourd’hui encore je ne pédale pas, je rame. Mes camarades s’éloignent. Ils me donnent l’insolente impression de partir pour une nouvelle promenade de santé.
Je suis attendu devant la petite église du village. J’éprouve, quand il m’est permis de pouvoir en saisir l’occasion, la curiosité d’en faire la visite. À la fois pour des raisons qui sont mes raisons, mais également pour les peintures et les statues dont certaines sont décorées. Ces lieux abritent des œuvres d’art, qui malheureusement sont aujourd’hui régulièrement pillées pour fournir des collectionneurs peu regardants sur la provenance de leurs achats. Les vide-greniers, marchés mal ou pas contrôlés permettent, entre autre moyen, d’écouler l’objet de ces larcins dont le nombre explose. En ce jour exceptionnel pour Miscon, l’édifice religieux est ouvert. En effet, il doit s’y baptiser un petit Timéo (résultat d’une l’enquête conduite par Hubert.) Compte tenu de la dimension du village, un tel événement doit être rare.
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**** Le moment est venu d’évoquer la logique nous ayant amené à passer par Miscon. Pour ces précisions, je cite un passage de l'article d'Hubert écrit en 1997 alors qu'avec son groupe il s'était retrouvé coincé suite à des travaux sur le voie publique et de la construction du tunnel que nous prendrons plus tard.
1997 : La photo ci-dessous montre "le passage en force" de deux des membres de son équipe pour pénétrer dans le tunnel en construction et dont ils feront la traversée dans la boue et sous une voute pas encore sécurisée.......les inconscients !
_ Le col débouche sur la vallée de Boulc, une sorte de ‘’Vallis-Clausa qui n’était reliée au reste du monde que par une petite route accrochée sur le flanc sud du défilé du Boulc qui force ainsi un passage vers les gorges du Gas. Le 11 janvier 1994, la falaise s’est écroulée sur cette route isolant totalement la vallée, obligeant les pouvoirs publics, pour désenclaver la vallée, à aménager dans l’urgence le chemin de terre du col de Miscon que nous venons d’emprunter.
En 1996, les travaux de la nouvelle route destinée à désenclaver la vallée débutent. Un tunnel long de 800 mètres, avec une pente moyenne de 9,7% est inauguré fin 1997. Fin de citation.
Hubert, qui avait quelques années auparavant circulé dans le coin, tenait à voir le nouveau tracé de la route et les travaux effectués pour rétablir les liaisons entre les vallées. C’est ainsi que l’on s’est retrouvés à circuler dans les parages et emprunter le tunnel en toute légalité........cette fois.
*Je signale que je ne faisais pas partie de cette ""première"".....et tant mieux. Je ne sais pas si j'aurais pu oser ce que seulement la photo nous montre!
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Sur cette voie de circulation voulue provisoire et aujourd’hui partiellement délaissée des voitures suite à la construction du tunnel, certains endroits présentent des épaisseurs d’un mélange gravillonneux. La route est très étroite. Elle ne me laisse pas de place pour un choix de trajectoire permettant d’éviter les pièges que présentent ces amas. La pente moyenne devant friser les 10%, me demande un travail d’équilibriste que j’ai du mal à maitriser. Visant à anticiper un risque de chute, j’ai dû, à plusieurs reprises, mettre pied à terre, la roue arrière de mon vélo n’adhérant plus ou mal au sol instable.
Si seulement j’avais eu ma Valèro ! Avec ses pneus de 32 de section peut être m’aurait elle évité cette humiliation. Car, pour enfoncer le clou dans ma blessure narcissique, Hubert ne manque jamais d’en marquer le fait s’il se trouve à proximité de l'un de mes renoncements...et il était là !
Ce n'est pas dans le col de Miscon, mais Hubert était là !
Le col de Miscon : Seulement quatre kilomètres à vue de nez, font de ce raidillon un passage dont je vais me souvenir. Tout d’abord et en premier lieu en raison de sa difficulté. Au registre du positif, je retiendrai son tracé montagnard que j’ai aimé. Il se déroule par petits bouts droits, que des lacets viennent raccorder à chacune des cassures de sa pente. Son environnement est joliment boisé de divers résineux.
Le déplacement à vélo n’étant pas bruyant, les différentes espèces d’oiseaux qui en habitent le voisinage s’en donnent à cœur joie dans des échanges dont la teneur m’échappe. Mon allure, qui descend parfois à cinq kilomètres/heure, me laisse tout loisir d’en écouter le chant. J’ai le sommet du col à vue. Sagement rangés en bordure de la route, patiemment mes camarades m’attendent.
Tout compte fait, la grimpée, bien qu’exigeante, me fut moins pénible que le long faux-plat conduisant au village de Miscon.
Sans jamais en avoir répertorié leur nombre, ce col dont le nom prête à sourire en référence à des têtes couronnées de certains concours de beauté vient, pour mémoire, d’être ajouté à ma liste. S’il n’a pas une renommée de prestige tel qu’un Galibier, un Iseran et autre Tourmalet, il aura été l’un des invités surprises du parcours et dont je retiendrai la dénomination !
La descente est longue. Arrive enfin le fameux tunnel qui débouche sur les gorges des Gats ou Gâs ou Gas, selon différentes sources. Elles pourraient tirer son appellation des gués qui permettent d’en franchir le cours d’eau !.
Je traverse ce long boyau en compagnie de Bernard. Hubert et Patrick font équipe à l’arrière. Il est temps d’étrenner mes éclairages LED. A ce propos, je trouve leur éclat et leur portée bien moindre que celles produites par la dynamo posée sous le boîtier de pédalier de ma Valèro !
Pas très à l'aise Patrick dans le tunnel...
Nous sommes arrêtés à l’entrée des gorges depuis un bout de temps déjà et, comme sœur Anne qui ne voyait rien venir, nous attendons nos camarades retardataires. Nous apprendrons que dans le tunnel, Hubert a servi de ‘’poisson pilote’’ à Patrick qui avait du mal à distinguer où diriger son vélo malgré son équipement ‘’lumière’’. L’ouvrage dessine une courbe fortement marquée ce qui en rend une partie complètement obscure. C’est par prudence qu’ils durent le traverser au pas.
Pour la première fois depuis le départ…… je me suis trouvé à attendre !
L'entrée fracassante d'Hubert dans le début des gorges du Gats!
Ils ont fini par arriver !
Les gorges offrent des paysages dignes des plus beaux spécimens du genre. Par endroits, de hautes verticalités sont équipées en terrain de jeu pour les amateurs de varappe et d’escalade en tout genre.
Dans les gorges
Après Glandage, la route s’élève doucement. Ne pouvant faire autrement et pour ne pas déroger à mon habitude, je ferme la marche. Bernard est parti de loin pour s’épingler le col de Grimone alors qu’Hubert et Patrick semblent monter à un train de sénateur au point de pouvoir les suivre….. des yeux.
La voiture des Savoyards rencontrés au gîte est garée au pied du sentier conduisant à la montagne de Jocou. Plus loin, je croise l'un des membres du quatuor, qui visiblement vient d'en faire l'ascension à vélo.
Un bonnet d'âne !! Pour qui ?..Pour moi qui suis le dernier.?
Je sais, depuis le départ d’hier que je suis limité à une allure modeste en rapport de celle de mes compagnons. Je me suis pourtant préparé sérieusement. Peut être suis-je parti fatigué de mes dernières sorties ? Le temps de récupération me fut-il insuffisant ?. Peut être suis-je tout simplement devenu vieux !.
Ceci dit, le col de Grimone présente les caractéristiques d’un terrain qu’il me reste encore aujourd’hui agréable à monter. Long, pas trop pentu, suffisamment sinueux pour en rendre les paysages changeants. Il réunit tout cela au point de me redonner, non pas mes jambes d’avant, mais celles qui me hissent maintenant dans un état d’esprit de pleine satisfaction. Le moment d’un bien-être enfin retrouvé.
Le village de Grimone: la route du col.
Cette portion du parcours aura rythmé avec ce bonheur qu’il est permis de vivre quand vous êtes en lien affectif du milieu qui vous accueille. Quand le plaisir peut être celui d’un partage à offrir sans réserve. A qui bon vous semble, à quoi ou qui il vous plaît à penser. A une cause qui vous est chère ou à qui, l’on aimerait encore voir à ses côtés.
Dans ces moments exceptionnels, même seul, je me sais entouré. Il n’y a rien de délirant dans la conduite qui est la mienne dans ces circonstances là. C’est en toute conscience, à la faveur de paysages particuliers, à des senteurs précises, que des flashs remettent en lumière des souvenirs que je laisse défiler. C’est ainsi qu’ils m’accompagnent sur ce chemin qui n’a alors plus rien de solitaire.
Le sommet s’aperçoit de loin. Je peux reconnaître Bernard, lequel croisant Hubert et Patrick, vient à ma rencontre. Cette fin de matinée est très belle au point, réflexions récapitulatives faites, de me rendre Miss-con...... sympathique ! ( pardon, je n'ai pas pu résiter )
Au sommet du col de Grimone : Bernard en bleu, en jaune Patrick..Il manque Hubert...
La température est agréable, le temps est celui d’une arrière saison comme nous en connaissons dans le midi. Cette ascension, comme il m’a été donné d’en vivre par le passé, m’a redonné le moral. Grimone est le clou de la journée, le sommet le plus haut de notre programme et je l’ai passé…disons, correctement passé.....
Le revêtement de la chaussée qui s’offre pour la descente m’inspire confiance. Elle s’annonce comme il me plaît d’en effectuer. Si je suis devenu un piètre grimpeur, j’ai gardé de mon passé de cyclo-montagnard de bonnes dispositions à savoir encore négocier les pentes.
Un coupe vent par-dessus ma veste chaude, les lunettes bien ajustée, assis en fond de selle, mon vélo bien en mains, je sais pouvoir me lâcher. Les conditions sont requises pour amorcer en toute quiétude ce type d’exercice. Elles sont nécessaires pour se sentir en confiance sur sa mécanique dont les charges réclament un parfait équilibre. Les sacoches doivent impérativement faire corps avec les parties du vélo sur lesquelles elles sont fixées. Rien ne doit bouger au risque de vous déporter dans les changements de direction. La machine et l’homme doivent faite alliance. Dans les virages, sans chaos, sans désordre, sans hâte, sans rudesse, il faut savoir accompagner l’inclinaison de sa monture dans un parfait équilibre.
Du choix de la trajectoire, de la bonne lecture de la courbe dépend la qualité de notre sortie de virage. L’euphorie risquant de nous entrainer à la faute, maitriser sa vitesse devient alors la clé de notre sécurité. Il faut tout cela sur la partition du descendeur pour que les accords s’harmonisent. Une certaine habilité, une juste appréciation du risque seront alors les bonnes notes à jouer pour jouir de ce plaisir particulier que procure une descente réussie.
Vous l’aurez compris, j’ai aimé le col de Grimone. A la fois pour ses attraits et plus mystérieusement pour ce qu’il a fait émerger de souvenirs personnels en moi.
Nous rejoignons la route Sisteron-Grenoble. A l’entrée de Lus la Croix Haute, sur la gauche, au lieu dit le Grand Logis, affamés comme des loups, nous prenons d’assaut l’une de ces cabanes-restaurants que l’on rencontre aux abords des circuits touristiques. Heureux d’être accueillis, c’est au milieu de nulle part que nous refîmes le plein de ce que nous savions nécessaire pour en terminer de la route du jour.
En fin de repas, Hubert évoque le nom du vallon de la Jajatte avec le désir manifeste d’aller y faire un crochet. Pour ma part, et avant cette annonce, je ne connaissais ce nom qu’à travers les topos-guides d’escalade que je n’ai par ailleurs jamais pratiqué sur ce site. S’agissant d’un aller-retour, j’émets le souhait d’attendre mes collègues. Il me reste à digérer les cols du matin auxquels vient de s’ajouter le repas dont j’ai copieusement mouillé son bol alimentaire d’un rosé gouleyant. Bien décidé à ne pas faire ce supplément de route, c'est alors que la patronne attentive à notre conversation y va de son :
_ vous pouvez y aller, ça ne monte pas.
Mon œil, ça ne monte pas. Influencé par son argument que je n’ai pas osé mettre en doute, en moins de temps qu’il m’a fallu pour me rendre compte du piège, je me suis trouvé à suer comme une fontaine. Certes il ne s’agit pas d’un col, mais l’itinéraire est loin d’être de tout repos. Quant à la Dame, je suis à présent certain qu’elle n’en a jamais vu la pente mis à part au volant de sa voiture !
Le vallon de la Jarjatte : Il s’agit d’un fond de vallée entourée de falaises au pied desquelles s’abritent quelques maisons. Il y règne un silence religieux. J’aurais aimé y faire une halte plus longue. Le cadre y est délassant. J’imagine les alentours peuplés de marmottes, de chamois, de bouquetins dont il m’aurait plu à rendre une visite au lever du jour.
Le vallon de la Jajatte
Fini de rêvasser, la journée sportive n’est pas achevée. Le terme de l’étape cyclo ne sera atteint qu’une fois arrivé à Serres où Hubert nous a retenu le gîte chez Fifi Moulin.
La pente et un vent arrière nous sont enfin favorables, au point de nous permettre d’atteindre des vitesses parfois supérieures à 35 km/heure. N’ayant pour braquet le plus long qu’un 42/16, ma cadence de pédalage tournant à près de 100 tours/minute, améne à me taper copieusement le cul sur la selle. Les spécialistes comprendront. Bien que calé dans les roues de mes collègues, il ne m’en fallait pas moins tourner les manivelles !.
Beaucoup de circulation sur cette route qui descend du Dévoluy, rouler à cette allure demandait une attention de tous les instants. Après avoir parcouru une trentaine de kilomètres au milieu des voitures et des camions, une départementale qui passe par Aspremont nous offrit la possibilité de retrouver un itinéraire campagnard et surtout plus calme.
Calme mais pas reposant. Nous retrouvons là un profil constitué de bosses à vous couper les jambes. Le changement de rythme oblige l’organisme à se remettre à l’ouvrage, ce qui maintenant me devient pénible. L’expression de ma mauvaise humeur à devoir remonter, alors que par la grande route le restant du parcours pouvait se faire en roue libre, fit fuir mes camarades qui avaient d’autres choses à entendre que mes lamentations.
Je cite là l’un des passages du compte-rendu d’Hubert :
_ Marcel gémit, se plaint en maugréant que nous voulons sa mort prématurée, mais nous avons l’habitude de l’entendre ‘’se mourir’’. S’il parle encore c’est qu’il a du souffle de reste. De sa part un grand silence serait beaucoup plus inquiétant.
Si je sais qu’il a de la tendresse pour moi, Hubert, il n’a aucune pitié pour mon grand âge. D’ici quelques années, c’est moi qui ferai les parcours et je le suivrai alors en voiture. J’ai déjà une liste d’encouragements à ma disposition que je lui dispenserai par la vitre baissée de l’auto !
Je râle, mais je reconnais que cette variante valait la peine que je souffre pour elle. Le bruit des voitures lancées à pleine vitesse sur cette grande route en devenait saoulant et dangereux pour notre groupe. De plus, les paysages traversés méritaient largement d’y être visités.
Dernier ressaut et une descente sinueuse nous amène à l’hôtel tenu par deux ‘’jeunes’’ d’en bas qui viennent d’en prendre la gérance. Je bénéficie d’une marque d’égard de la part d’Hubert, qui dans la répartition des chambres, magnanimement, m’alloue celle équipée d’une baignoire. Luxe auprès duquel il me sait courir.
Chez Fifi Moulin.
L’étape de Serres va me donner l’occasion de rendre visite à Michel et à Mimi, anciens Avignonnais et nouvellement installés à La Roche des Arnauds. Leur ayant parlé de notre projet et de faire halte près de chez eux, il fut convenu de nous rencontrer. C’est avec son camping-car en guise de taxi que Michel est venu nous prendre à l’hôtel. Avant le repas, un verre à la main, il nous a fait visiter la maison ‘’écolo’’ qu’avec sa Mimi ils ont fait construire sur cette commune où ensemble nous dînerons.
IL s’agit d’un prototype dans lequel le bois en est le matériau majoritaire. Un système permettant d'absorber la chaleur du jour dans ses murs exposés au sud, emmagasine l’énergie nécessaire pour en chauffer l’ensemble habitable. L’apport en complément restant insignifiant en fait un modèle d’économie sans concurrence.
Dure, mais belle journée. Le col de Grimone, venant par ailleurs chasser quelques passages douloureux, en a doré le blason.
A cela s’ajoute le plaisir d’avoir retrouver Michel et son épouse. Cette visite a donné une dimension d’un type particulier à la clôture de cette étape.
Pour les photos ; Hubert
Moa.., je ne sais pas, comme Hubert, prendre les photos tout en roulant...
Pour ne pas avoir voulu prendre le risque de rentrer de nuit à l'étape ...j'use crapuleusement des siennes !!!
Serres. Dans les vieux quartiers.
**** Prochaine et dernière journée dans la Drôme : Serres…….Saint Auban sur Ouvéze.